dimanche 27 novembre 2011

Méga Kermesse à Njombé !!!


Salut à tous !!!  Voilà il parait que nos frères de Njombé qui vivent à l'extérieur de la ville attendent la moindre occasion pour revenir au bercail alors voilà une petite annonce à faire voilà nous organisons une kermesse pour Noël et St Giving avec de la musique, des jeux vidéos et pleins d'activitées pour les jeunes et les moins jeunes. Pour ceux qui souhaitent y participer veuillez me contacter au +237 94206035 ou sur leonelrichy@yahoo.fr ou rendez vous sur notre site web : www.njombepenja.blogspot.com ensemble, nous pouvons faire de notre ville un petit coin de paradis pour nous et pour des visiteurs...

lundi 8 août 2011

NJOMBE-PENJA : MISERE ET PEAUX DE BANANE


 NJOMBE-PENJA : MISERE ET PEAUX DE BANANE

La situation dans la zone de Njombe-Penja (au Cameroun) est préoccupante. Le coin, autrefois réputé pour la fertilité de ses sols, la richesse de son tissu économique ploie aujourd’hui sous le joug de la pauvreté. Pire, il est en passe de devenir un bastion de la pollution dans le paysage économique camerounais. Le « mérite » en revient à un géant industriel, la société des Plantations du Haut Penja, en abrégé PHP. Cette multinationale française se livre depuis le début des années 90 à la culture intensive de la banane dans la région. Après plus d’une décennie d’exploitation, le bilan de l’entreprise se chiffre en pollutions, malversations, exactions de toutes sortes... et profits juteux naturellement.
Une hydre. C’est le mot qui vient à l’esprit lorsqu’on examine les activités de la multinationale des Plantations du Haut Penja à Njombe. Un monstre à plusieurs têtes donc, tellement l’activité de cette entreprise produit des effets divers sur l’environnement et la population de la contrée.
« "De la pollution, encore de la pollution, toujours de la po ;llution, c’est tout cve que la PHP nous apporte !" s’indigne André Foka, planteur résidant de la cité. On le comprend aisément une fois que l’on a l’opportunité d’observer les aéronefs de la compagnie déverser des produits phytosanitaires. Ces substances sont déversées anarchiquement et en abondance, tant sur les plantations que sur la ville elle-même. La proximité entre les maisons d’habitation et les plantations de banane est telle qu’il ne peut en être autrement. A certains endroits, il n’y a pas deux mètres de distance entre les champs et les habitations, ce qui fait que les résidents subissent directement l’effet de l’épandage.
« Les activités de la PHP nous font beaucoup de tort. Ces avions d’épandage qui volent au ras des toits déversent massivement des produits phytosanitaires sur nos têtes. Après, nous avons mal aux yeux, l’eau est polluée, et les enfants sont malades. Ce que nous déplorons le plus c’est le fait qu’aucune mesure ne soit prise par ces gens-là pour nous protéger nous les habitants de la ville de ces produits », observe un habitant proche des plantations.
De plus, Njombe-Penja n’est pas la seule contrée touchée par l’étendue de cette pollution. Les déplacements d’air agissent comme moyen de transport de ces substances et de leurs remugles. Il en résulte que dans la ville et tout autour, l’air est pollué, difficile à respirer.
A l’appui de cette opinion, on peut relever le nombre de maladies broncho-pulmonaires en hausse dans la ville. Bien que les structures de santé ne soient pas en mesure de fournir des données chiffrées, les témoignages des habitants laissent entendre que les déversements abusifs de produits sont la cause de troubles pulmonaires, repérables notamment chez les travailleurs du secteur en question.
En somme, la PHP, par ses activités, empoisonne l’air, l’eau et la terre de Njombe-Penja. D’où le cri du cœur des villageois, qui affirment en avoir assez de subir les affres de la pollution. Vivement que leurs plaintes soient entendues des pouvoirs publics, et qu’il soit mis fin à cette torture.

L’ogre terrien

Et dire que l’on croyait que le désir effréné de posséder des terres était un trait spécifiquement africain. Les Occidentaux qui dirigent la PHP de Njombe-Penja pourraient aisément en remontrer à n’importe qui en ce domaine. Lorsqu’il est question de s’approprier la terre, ils semblent croire que tout est permis. Des tentatives de corruption aux menaces en passant par les destructions de cultures, tous les moyens sont bons, pourvu qu’ils soient efficaces. Et les planteurs ? direz-vous. Eh bien, ils subissent !
Lorsque le stratège chinois Sun Tsu mettait au point ses théories sur l’art de la guerre, il ne se doutait certainement pas de l’usage qu’en feraient les planteurs de Njombe. Confrontés à une nouvelle tentative d’expansion du géant bananier, ils se sont rués sur les équipes techniques et les ont roués de coups. Le comble dans l’affaire est que cette manœuvre fut couronnée de succès. Les héros de cette équipée sont jusqu’aujourd’hui maîtres de leurs lopins de terre. Un exemple considéré comme à suivre par les jeunes désœuvrés de la communauté.
"Pollution Inc." : telle pourrait être la nouvelle raison sociale de la PHP. C’est du moins celle que lui donne la classe jeune et branchée de la ville. Tant à l’observation il semble difficile de trouver un seul secteur d’activité de cette entreprise qui ne soit pas polluant, nuisible, nocif. Plus une source d’eau potable, l’air irrespirable après les opérations d’épandage, la terre qui est infectée. Autant de raisons pour lesquelles les résidents de la ville sont si malades. Et ce n’est pas Merlin, hospitalisé pour avoir consommé un ananas de mauvaise qualité, qui dira le contraire.

« Buba », un label de pauvreté

Buba est un petit village qui jouxte les plantations de la PHP et en abrite même une partie. C’est sous la dénomination bananes de « Buba » qu’elles sont d’ailleurs commercialisées. Pourtant à Buba, ce sont les salles de séjour des domiciles particuliers qui abritent les structures sanitaires. Et le futur CES du village pourrait bien suivre la même voie. Imaginez les professeurs faisant cours du fond des canapés, ou encore la fumée le disputant aux notions de mathématiques dans l’esprit des élèves. Les pauvres !
"Il y a une dizaine d’années, je possédais une grande plantation dans laquelle travaillaient une dizaine de manoeuvres. Grâce à la PHP, je ne suis plus en mesure d’envoyer mes enfants à l’école" : cet aveu est d’Etienne Ngatcha, ex-élite de la contrée. En raison des visées expansionnistes de la compagnie, de nombreuses plantations villageoises ont été détruites et les cultures avec. Pourquoi ? Comment ?
Tout a commencé le 18 octobre 1993, avec l’obtention par la société bananière d’un bail emphytéotique d’une durée de vingt-cinq ans sur des terres situées dans la commune de Njombe-Penja. Dans l’optique de la mise en valeur de ces espaces, une politique de déguerpissement a été mise sur pied. Il en a résulté la destruction de cultures des communautés villageoises qui occupaient précédemment les terres en question. Il en résulte que les planteurs ainsi privés de leurs sources de revenus ont sombré dans la misère, entraînant avec eux le reste de la contrée, qui visiblement se morfond dans un marasme économique profond. Les effets d’une telle situation sont perceptibles à tous les niveaux.
« J’ai quatre enfants en âge scolaire qui ne vont plus à l’école parce que je n’ai plus les moyens de payer" renchérit André Foka, autre planteur victime des engins de la PHP. Il n’est pas le seul dans ce cas. La rareté des terres cultivables dans la ville a non seulement amené le démon de la paupérisation, mais comme effet collatéral la cherté de la vie. « Imaginez-vous des populations sans revenus, confrontées à une inflation galopante, ajoutez-y une absence totale de persoective et vous aurez une idée à peu près exacte de la situation"(Paroles de Denis Tientcheu, un jeune résident désœuvré).
Pendant ce temps, que fait le principal auteur d’un tel état de fait ? La société embauche. Elle embauche même à tour de bras. Il faut admettre que cette main-d’œuvre bon marché est une aubaine pour tout industriel digne de ce nom. Pourtant, les travailleurs ne s’en sortent pas malgré tout. La faute en revient aux salaires de misère versés par la compagnie, à la précarité qui y caractérise l’emploi, à la mauvaise volonté de ses dirigeants qui restent sourds à toutes les doléances. « A Njombe, l’homme n’est considéré que comme un moyen, c’est le bannier qui est la fin", énonce doctement Bangmen Dieudonné, ex-employé de la PHP. Tant il paraît évident que tout est fait pour que l’entreprise soit florissante, tandis que le traitement des employés reste minable. « Une masse salariale qui ooscille entre 20 et 27 000 francs CFA pour dix heures de travail quotidien, telle est notre réalité", conclut Narcisse, un employé.
Il est plus que temps d’agir. Les habitants de Njombe-Penja sont sur une pente glissante. Si tant est que cette expression suffit à définir une situation où l’accès aux services de base tels que l’éducation et la santé devient presque impossible.

Une journée à travers champs : récit d’une journée dans la zone de culture bananière de Njombé-Penja

Il est 5h 30 du matin et Njombe-Penja est encore plongée dans la pénombre. Pourtant, il faut se lever. C’est l’heure à laquelle passent les véhicules de ramassage de la société des Plantations du Haut Penja, qui détient le monopole de la culture de la banane dans la région. En dépit du froid très vif du petit matin, des ombres convergent vers le même endroit, l’hôpital catholique de la cité. C’est le point de rencontre.
Vêtus de leur bleu de travail, des ouvriers, en majorité des jeunes, attendent le passage du tracteur qui les conduira sur le lieu du labeur. 5 h 45. Le tracteur est là. Il traîne derrière lui une sorte de plate-forme montée sur roues, c’est elle qui servira au transport proprement dit. La mine sombre, le visage encore renfrogné, les travailleurs s’installent et nous voilà partis. Peu à peu, les cahots et les coups de fouet réveillent les hommes. Et du coup, les langues se délient. Des potins sont échangés, principalement à propos de football, et des astuces à propos des méthodes de culture. Mais cela ne dure pas, car nous voilà bientôt dans la plantation. Les ouvriers sont déposés dans leur zone de travail respective, et tout un chacun doit vaquer à sa tâche.
Jules travaille pour la compagnie en qualité de manœuvre. Cela signifie que l’essentiel de son travail consiste à nettoyer les troncs de bananier, et aider à la récolte. Armé de sa machette, de bonne qualité (« C’est une Martindale 202, elle pourrait couper n’importe quoi !",clame-t-il fièrement), il s’escrime sur les troncs. Ses mains calleuses, ses muscles saillants et son habileté manifeste disent assez à quel point il est rompu à cette activité. « Ça fait un an et demi que je travaille ici, dix heures par jour", précise-t-il. Et ils sont nombreux à travailler ainsi. Le temps s’écoule rapidement, et il est bientôt midi. C’est le moment de prendre une pause, pour déjeuner rapidement sur le pouce.
Les ouvriers convergent vers une zone de stationnement, ayant tantôt un ananas glané dans les champs de la compagnie, tantôt des restes du repas pris à la maison la veille. Malgré l’ambiance plutôt détendue, il convient de ne pas s’attarder trop longtemps, car les surveillants armés de leurs fiches de pointage veillent. Et malheur à ceux qui se feront prendre à flemmarder. Bientôt les bruits de voix s’éteignent, signe que le travail a repris ses droits. Il en sera ainsi jusqu’à 15 h, heure à laquelle, après avoir signé leurs fiche de pointage, les employés seront libres de retourner chez eux. Le travail est dur. Quant à la paie…
Eric Manyacka Source : Bubinga
 
Post Scriptum :
Pour la défense des droits de ces paysans du Cameroun, un collectif se met en place à Marseille. Pour le rejoindre contacter Survie13 Tél : 04 91 62 78 24 ou 06 27 65 14 81e-mail : emmanuel.semanou@wanadoo.fr

mardi 14 juin 2011

Voici un article paru Jeudi 9 juin 2011 sur http://afrohistorama.over-blog.com/article-cameroun-affaire-paul-eric-kingue-76152497.html

Mr. Paul Eric Kinguè  
Brièvement                                  
 
           Tout allait bien, dans la commune de Djonbé-Penja au Cameroun dont il était le maire. Les habitants étaient de petits producteurs de bananes. Puis les Autorités ont passé un accord avec une grosse firme française. Les paysans ont été expropriés et engagés comme ouvriers agricoles par cette société, au salaire minimum, pour faire de la culture intensive. Résultat, ces petites gens ne gagnent plus assez pour pouvoir acheter les bananes qu’ils cultivent.
P.E.Kinguè a eu l’audace de demander à cette grosse société de payer les impôts qu’elle devait à la commune, ne fusse que pour réparer les routes défoncées par les camions. Il a refusé de se laisser corrompre par de l’argent qu’on lui proposait à titre personnel, pour fermer les yeux. Ça n’a pas plu, « on » l’a mis hors circuit.
Il a été arrêté et incarcéré pour plusieurs motifs : avoir incité au saccage de la dite exploitation française lors des émeutes de la faim de février 2008, et pour détournement d’argent.
Dans un premier temps, il est jugé et condamné pour le premier motif. Comme il s’agit d’un dossier inventé de toute pièce, il fait appel. Il doit attendre près de trois ans à la prison tristement connue de New Bell pour que débute le procès en appel.
Au terme de cette longue procédure honteusement dilatoire, le procès a donc lieu et, alors qu’il s’achemine logiquement vers un acquittement puisque rien ne peut être retenu contre lui, P.E.Kinguè apprend qu’il vient d’être condamné à dix ans de prison pour le second motif, le détournement d’argent. Il n’était pas au courant de ce procès et n’a jamais été entendu à ce sujet. Il ne s’agit pas d’un détournement d’argent, tout au plus de (petits) frais d’organisation de la cérémonie de sa prise de fonction : on lui reproche de n’avoir pas appliqué la procédure (ce qu’il conteste d’ailleurs), une simple affaire de paperasse qui porte sur un montant de 2000€. Dix ans… ! 
Ce serait risible si ce n’était tragique.
On a bien compris la manœuvre. P.E.Kinguè doit maintenant faire appel puis attendre le temps qu’il faudra, toujours en prison dans les conditions qu’on imagine, pour que ce deuxième procès commence. Et ça… ça peut durer !
 
Concrètement, que faire aujourd’hui ?
 
Par humanisme, au-delà de toute considération politique, ethnique ou religieuse, nous sommes révoltés par cette injustice flagrante faite à Paul-Eric Kinguè. Il ne demande qu’une chose : être jugé équitablement et dans un délai raisonnable par la Justice de son pays, comme tout citoyen camerounais en a le droit dans un état qui se dit « de droit ». Est-ce trop demander ?
Si, comme nous, l’affaire Kinguè vous révolte, quelle que soit votre sensibilité ou motivation, rejoignez notre groupe de soutien. Nous l’avons créé pour que la communication soit possible entre nous, même sous couvert d’anonymat pour ceux qui le souhaitent. Notre but est aussi de coordonner les initiatives individuelles afin d’éviter d’éventuelles maladresses et d’augmenter leur efficacité.
Comme lui, nous voulons que justice soit faite.
 
Contactez : HUBERT de Luxembourg 
 
Une injustice commise quelque part est une menace pour la justice dans le monde entier. [Martin Luther King]
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lundi 13 juin 2011

Yves Simplice Mboussi : ‘’ j’ai besoin des nouveaux défis ‘’

Yves Simplice Mboussi : ‘’ j’ai besoin des nouveaux défis ‘’ 
  
Parti du Cameroun pour l’Italie, le jeune défenseur Camerounais se trouve en ce moment du côté de la Hongrie après être passé par la Suisse. Titulaire dans l’équipe de première division Hongroise Nyiregyhaza Spartacus, le joueur polyvalent progresse sans cesse et souhaite connaitre autre chose dans les prochains mois. Kamerfoot.com est allé à la rencontre de ce jeune Camerounais qui porte très haut le drapeau du pays en Hongrie.
 

Les amateurs de football au Cameroun ne vous connaissent pas beaucoup. Pouvez-vous nous parler de vous ?

Je suis Yves Simplice Mboussi. Je suis né dans le Littoral du Cameroun, plus précisément à Njombe. C’est dans cet arrondissement que j’ai commencé à jouer au ballon comme tous les enfants de mon âge. A 15 ans, je pars pour Douala chez mon oncle où j’intègre le centre de formation « Daoula FC » pour une durée d’un an. L’année d’après, je m’entraîne avec le Pelican Fc à Yaoundé. Ainsi je ne suis pas connu du grand public camerounais tous simplement parce que je n’ai pas joué au pays à un haut niveau car l’année qui suivait, je suis parti pour l’Italie où j’ai rejoins l’équipe espoir de la Ternana Calcio club de série B.

Depuis que vous êtes partis du Cameroun, quelle trajectoire a pris votre carrière ? Quelles sont les étapes que vous avez franchies jusqu’à ce jour ?

Ma carrière a eu une trajectoire en dents de scie. Après que mon test eu été déclaré concluant à Ternana, je fus frappé par la loi Bossi et Fini qui ne permettait plus aux clubs de série B d’engager un extra communautaire. Je fus donc contraint de partir pour la Suisse, dans un club de D2 nommé Bellinzona Calcio et aujourd’hui je suis en Hongrie dans le club de première division qui se nomme Nyiregyhaza Spartacus FC. Je reste confiant car nul ne sait de quoi est fait le futur.

Quel est le niveau du championnat dans lequel vous évoluez ?

Le championnat hongrois a un niveau moyen. Ce n’est certes pas le très haut niveau, mais celui du championnat hongrois est assez acceptable. 

Quelle comparaison technique avec le championnat du Cameroun ?

Il n’y a pas de comparaison à faire car ce championnat est professionnel tandis que celui du Cameroun ne l’est pas du tout. Ici tout va vite, aussi bien techniquement que tactiquement. Il n’y a vraiment aucune comparaison possible. 

Qu’est ce qui a guidé votre choix d’évoluer dans ce championnat hongrois ? Est-ce l’aspect financier ou tout simplement le sportif. Expliquez-vous ?

Apres la Bellinzona, j’ai eu cette possibilité d’évoluer en première division dans un championnat du même niveau que celui de la Suisse, mais avec la garantie d’avoir un temps de jeu plus élevé. Ce qui m’a permis de me valoriser sur le marché et accéder au plus haut niveau dans mon job. Cela me va bien.

Quels sont les rapports que vous entretenez avec les autres Camerounais qui évoluent dans ce pays ?

Nous vivons comme des frères ici. Tout va bien avec les Camerounais que j’ai trouvés ici et qui m’ont grandement aidé à m’intégrer. Je suis simplement un peu orphelin car mes potes Sadjo Haman et Dorge Kouemaha ont quitté ce championnat. 

Avez-vous déjà été victime de racisme dans ce pays ?

Le racisme fait partie de notre quotidien à nous les footballeurs africains. Mais ça ne nous empêche pas d’avancer.

Lorsqu’on évolue dans un championnat avec un niveau comme celui de Hongrie, pense-t-on à la sélection nationale ?


Bien sûr qu’on y pense. Ce championnat regorge de plusieurs internationaux. Donc, évoluer ici ne m’enlève pas le droit de servir mon pays. Ce d’autant plus que nous avons des moyens footballistiques pour le faire. 

Simplice Mboussi


Pensez-vous réellement avoir le niveau pour évoluer avec les Lions ?

Oui je pense et je travaille pour pouvoir servir mon pays. Vous savez, des talents on en trouve partout, pas seulement dans les championnats les plus médiatisés. Si tel était le cas, on ne viendrait jamais chercher un joueur dans Panthère du Ndé (rires). Donc, comme on dit au pays, le ballon ce jour à terre.

Vous informez-vous de ce qui se passe au pays, notamment en ce qui concerne le championnat national ?

Oui par le site Internet www.camfoot.com et désormais sur le site www.kamerfoot.com que j’apprécie beaucoup.

Combien de temps comptez-vous rester en Hongrie ? Est-ce juste un tremplin ou alors c’est le championnat où votre niveau vous permet de jouer ? 

C’est juste un tremplin, question de pouvoir me faire connaître du grand monde du football mondial.

Quelles sont vos ambitions sportives pour les années à venir ?

Encore six mois j‘espère, car je devais partir cet été mais cela n’a pas pu se faire. J’espère donc que l’année prochaine je vais pouvoir partir car j’ai besoin des nouveaux défis.Retrouver un championnat de haut niveau, faire découvrir au monde du foot qui je suis dans ce domaine et surtout intégrer la tanière des Lions indomptables si l’occasion m’est donnée.

Simplice Mboussi


Quels sont vos hobbies en dehors du football ? Qu’est ce que vous aimez en dehors du football ?

La musique, les ballades et le cinéma

Etes-vous un cœur à prendre ou avez-vous déjà trouvé l’âme sœur ?

J’aime une fille qui est encore au pays.

Quelle place occupe la famille dans votre vie ?

La famille occupe la première place dans ma vie et dans mon coeur. C’est mon leitmotiv, ma source d’énergie.

Et les amis ?
 
Les amis occupent une place importante dans ma vie.

Qu’est ce que vous aimez manger ?

Du Kepen ke Base avec du Pengalingan (couscous de mais avec les feuilles de gombos).

Propos recueillis (via internet) par Jean Fontcha à Yaoundé

Repères

Nom : Mboussi
Prénoms : Yves Simplice
Poste : défenseur central – milieu défensif
Date de naissance : 30-05-1987
Poids : 80 kg
Taille : 1 m 88
Parcours
1998-2003 : Ecole de football Jeunesse de Douala
2003-2005 : Ecole de Football Pellican de Yaoundé
2005 -2006 : Associazione Calcio Bellinzona (Suisse)
2006-2007 : Associazione Calcio Bellinzona (Suisse)
2007-2009 : Nyiregyhaza Spartacus (Hongrie, D1)

jeudi 9 juin 2011

pourquoi toujours Njombé !!????



















Sir Négrion; voilà quelques uns des clips.

Sir Negryon - mes larmes




sir negryon - feat ousmy (kamerunègre)




Sir negryon - faut l’œil 2 député



Sir negryon - Njombé must change




Sir négryon - Françafrik



Sir nédryon - flow

Retrouvez le sur youtube en cliquant sur ce lien http://www.youtube.com/results?search_query=sir+negryon&aq=0&oq=sir+neg  
Encourageons nos frères .

Il est la fièrté de toute une population son nom, son histoire vous est racontée.

sir negryon

Pochette de L'Album
 
             SIR NEGRYON / ARTISTE RAPPEUR c'est dans les années 1993 que le jeune afrik'1 se voit attité par le hip-hop ( le RAP). Né dans une zone bananiere de la region du littoral (njombé) à quelques kilometres de DOUALA le jeune rappeur s'achete pour sa premiere fois le NAUGHTY BY NATURE qu'il interprete de temps à autre dans les concerts scolaires 1994-1995 . Entre (NAS, LA CLIQUA , AKTIVIST, FUNKY FAMILLI) SALAZAR comme il se faisaits appéllé dans ces années là, pense à affuté sa plume et de se fait il forme en 1997 le groupe P.V.V.(possi vice-versa) avec ses freres NJOMBE (big consta jam) mais le groupe n'alla pas loin car l'esprit était à l'épok tres different. Sa vision de vite grandire le hante les pensées. 1998 IL écrit son premier texte (loin des miens) car ses parents ne pouvant plus lui payer ses études ,le jeune afrk'1 lache enfin son sport favoris le basketball c'est l'envol du RAP faire de çà un véritable métié.En 2000 le mec s'enva à DOUALA pour etre en contact avec ce qui l'à fait connaitre ce monde merdik.la meme année il intèrgre le POSSITIF FLY avec mark missil..... prémier passage téléviser sur CANAL2 INTER.Puis des passages à SWEET FM , RTM,.. en 2003 le mec s'envole à YAOUDE pour ce faire un nom dans le KAMER RAP mais la dûr réalité de YAOUNDE affiche une autre couleur du hip-hop. faisant la connaissance de BASHIRU qui l'aurianta chez DJ STRESS patron du label de DARKSEL RECORDS ou il enregistra son premier texte solo en feat avec DJ STRESS. 2004 IL CONTINU à faire valoir son flow chez G-muzik. IL FAUT AUSSI signalé que le jeune rappeur appartenait à un collectif de rappeurs du quartier (AKWA) "supreme akwa" de DOUALA. Formé par les menbres du groupe SALAKA entre 2005 et 2006 le mec se tape des passages à la FM 105 et un passage à la télévision nationale (C.R.T.V) dans lémission "AVENIR" puis en 2007 il est invité par DANYA pour l'anniversair pour les cops dabor sur FM 94 ou il presta au CCF de YAOUNDE. FIN 2007 il rentre dans son bled natal (NJOMBE) pour faire une compile avec ses jeunes qu'il à lui meme former au fil des temps. "Mc VISION-NERF" fut le premier album sorti dans le département du MOUNGO qui ne fera pas grand bruit par manque de promo quelques passages à la radio (fm 105) et un passage à STV. Ecoeuré par les émeutes qui ont éclatés au KAMERUN en fevrier 2008, Mr negryon s'en alla au pays voisin (GABON) pour voir sa fille mais tout ne se passe pas comme prévu car aubout de 5 mois le Mc se fait incarseré pour manque de papiés. Liberer 5 jours plus tard il décide de rentré chez lui pour mettre fin à son reve mais ses proches l'encourage de donner une chance à son tallent apres queques temps d'inactivité, le rappeur affronte le monde et ses miseres. grace à son oncle il s'envola pour le sénégal ou il réside jusqu'à nos jours. Faisant la connaissance de DIDIER AWADI et le POSITIF BLAK SOUL, la surprise de la presence du fils (laurent LUMUMBA) et celle de (blandine SANKARA). Actuellement sur youtube le Mc fait tourné ses ziks et ses clips sur le net. EN Attendant les jours de gloires, et l'avenue d'1 producteur, le jeune rappeur continu son parcours dans cette afrik ou le reve est un pêché devant la dûr réalité.

Rencontre avec un géant du Hip-Hop Afikain

Pour plus d'infos sur ton rappeur suis le lien sis join.



mercredi 25 mai 2011

Les établissements scolaires publics de la ville





L'école publique de Njombé qui a fait l'éducation de toute 
                                   une population.





Le bon vieux Lycée plus beaux mieux construit : un stade de football avec une pelouse tondue, un stade de handball, une cantine complètement rénovée, de nouvelles toilettes, une salle d'informatique, de nouvelles salles de cours et une bibliothèque bien équipée ; bref le cadre idéal pour les étude de vos enfants.